Tout ce qu’il faut savoir sur la crémation dans le Finistère

Même si la crémation est désormais une pratique funéraire aussi courante que l’inhumation, sa mise en œuvre reste relativement peu connue. En outre, beaucoup de familles s’imaginent pouvoir conserver les cendres du défunt à leur domicile, sans savoir que cela est interdit par la loi depuis 2008.  

Réputée pour être une pratique plus économique, simple et écologique, la crémation connaît un succès grandissant. Il faut dire que l’augmentation du nombre de crématoriums, les seuls établissements funéraires à pouvoir procéder à la crémation d’un corps, et du nombre de lieux de conservation et de dispersion des cendres facilitent la mise en œuvre des dernières volontés du défunt. 

Faisons le point ensemble sur ce qu’il faut savoir sur la crémation dans le Finistère. 

Le déroulement de la crémation 

Aujourd’hui, personne n’ignore que la crémation consiste à brûler le corps du défunt afin de le réduire en cendres. Pour cela, le corps du défunt est introduit dans un four spécialement conçu à cet effet et capable de chauffer à une température de 850°. En outre, ce type d’équipement est également équipé d’un système de récupération des fumées pour des raisons sanitaires et de protection de l’environnement (limiter la libération de carbone). Les cendres sont ensuite collectées et placées dans une urne funéraire avant d’être remises à la famille ou à l’entreprise de pompes funèbres. 

Cependant, une fausse croyance a la vie dure. Alors, précisons que le cercueil demeure obligatoire y compris dans le cadre d’une crémation. Cependant, le cercueil en carton est autorisé.  

De plus, tout comme l’inhumation, la crémation doit être réalisée dans un délai de 6 jours au plus tard après le décès. 

Enfin, alors que les pompes funèbres sont habilitées à réaliser une inhumation, la crémation ne peut être effectuée que par un crématorium.  

Le choix d’un crématorium dans le Finistère 

Ainsi, seul un crématorium est autorisé à réaliser une crémation. Choisir un crématorium est plus simple que de choisir des pompes funèbres dans la mesure où ils sont bien mieux nombreux. Aussi, le choix repose sur le seul critère de proximité. 

Le département du Finistère en compte 3 : 

  • le crématorium de Brest ; 
  • le crématorium de Carhaix-Plouguer ; 
  • le crématorium de Quimper-Cornouailles. 

Le traitement des cendres funéraires 

Comme nous l’évoquions, nombreux sont ceux à penser qu’il est possible de conserver les cendres du défunt à leur domicile. Cela est cependant interdit depuis 2008 afin de préserver l’intégrité des restes du défunt. Certains abus ont effectivement été constatés (remise dans un grenier, jet dans les ordures ménagères, perte de l’urne, etc.). En outre, la conservation de l’urne a également fait l’objet de contentieux juridiques dans les familles pour savoir qui la conserverait. Il y a même des cas où les cendres ont été partagées entre plusieurs membres d’une même famille.  

Pour toutes ces raisons, les cendres du défunt peuvent aujourd’hui être :  

  • dispersées en pleine nature dans le respect de certaines conditions ;  
  • conservées dans un columbarium ; 
  • inhumées dans un caveau familial ou une sépulture
  • dispersées dans un jardin du souvenir mis à disposition par les établissements cinéraires. 

Le Finistère étant un département où l’on compte de nombreux marins ou autres amoureux de la mer, il est également possible de disperser les cendres ou de déposer l’urne en pleine mer (sous conditions également).

(crédit photo : iStock)

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