Quels sont les différents modes de sépulture pour un décès dans le Finistère ?

En l’absence d’instructions du défunt (à l’oral ou par écrit dans un testament par exemple), l’une des questions auxquelles la famille doit apporter une réponse concerne le choix du mode de sépulture (inhumation ou crémation). Il s’agit même de la principale question dans la mesure où l’organisation des funérailles en dépend. 

En outre, ce choix doit être fait rapidement, car les obsèques du défunt doivent avoir lieu 24 heures après le décès au plus tôt et jusqu’à 6 jours ouvrables au plus tard. 

Nous vous expliquons tout ce qu’il faut savoir sur les modes de sépulture lors d’un décès dans le Finistère pour faire le choix le plus opportun. 

L’inhumation dans le Finistère 

L’inhumation, qui correspond à l’enterrement ou à la mise en terre du défunt, se déroule généralement dans un cimetière. Toutefois, il est aussi possible de faire inhumer le défunt dans un jardin privé à la condition de respecter certaines obligations (localisation du terrain privé, nature du sol, éloignement avec les autres habitations, autorisation préfectorale, etc.). 

L’inhumation nécessite également quelques démarches administratives, principalement une demande d’autorisation d’inhumer le corps du défunt au maire de la commune des funérailles, une déclaration de transport du corps, etc. Les entreprises de pompes funèbres se chargent des démarches pour la famille. 

Bon à savoir : l’inhumation doit se dérouler dans le cimetière : 

  • du lieu de décès ; 
  • de la commune de résidence du défunt ; 
  • de domiciliation de la sépulture familiale ; 
  • du lieu d’inscription sur les listes électorales pour les Français résidant hors de France. 

Cependant, il est possible de faire la demande dans n’importe quelle commune, mais le maire est en droit de refuser. 

La crémation dans le Finistère 

La crémation est une démarche qui nécessite également certaines autorisations administratives, notamment l’autorisation de crémation émanant du maire de la commune de décès. Même si les pompes funèbres ne peuvent procéder à une crémation (seul un crématorium est habilité à le faire), celles-ci se chargent de l’organisation et des démarches nécessaires. 

À titre informatif, le Finistère compte 4 crématoriums : 

  • le crématorium de Brest ; 
  • le crématorium de Carhaix-Plouguer ; 
  • le crématorium de Quimper-Cornouailles ;  
  • le pôle funéraire Bretagne Ouest à Saint-Thégonnec. 

Avant de choisir la crémation, il faut également savoir que la loi interdit la conservation de l’urne funéraire au domicile d’un membre de la famille ou encore le partage des cendres du défunt. En revanche, il est possible de :  

  • d’inhumer l’urne dans un cimetière ; 
  • conserver les cendres dans un monument funéraire ou dans un columbarium ; 
  • disperser les cendres dans un jardin du souvenir (cimetière ou funérarium) ; 
  • disperser les cendres en pleine nature, excepté dans un lieu public, dans un fleuve ou une rivière et à la condition de faire une déclaration à la mairie du lieu de naissance du défunt mentionnant le lieu de dispersion des cendres. 

Le Finistère comptant de nombreux amoureux de la mer et marins, il est intéressant de savoir que la dispersion des cendres ou l’immersion d’une urne biodégradable en mer est possible. Le nombre de dispersions en mer a d’ailleurs fortement augmenté ces dernières années et la Bretagne est la région de France qui en compte le plus.

(crédit photo : iStock)

A DECOUVRIR EGALEMENT